Quels sont les prix des paquets de cigarettes dans les pays frontaliers ?

En France, l’année 2024 s’est ouverte par une hausse de 40 à 50 centimes des prix des paquets de cigarettes. Une inflation qui motive certains consommateurs à aller se ravitailler dans les pays voisins, affichant des tarifs nettement moins élevés, comme l’Italie, l’Allemagne, la Belgique ou encore l’Espagne.

11,50 euros. Voici le prix moyen des paquets de cigarettes en France depuis le 1ᵉʳ janvier 2024. Face à cette nouvelle hausse, les fumeurs n’hésitent pas à acheter leurs cigarettes en Espagne, où le prix moyen d’un paquet se situe entre 5 et 6 euros.

D’après le média Combien-coûte, le paquet de Marlboro, l’un des tabacs le plus chers dans l’Hexagone (12,50 euros), frôle les 5 euros dans certaines villes espagnoles, comme Barcelone et Badalona. De son côté, Andorre, la principauté nichée entre l’Espagne et la France, vend les paquets à environ 4 euros.

À l’instar de la France, la Belgique a aussi été concernée par une hausse des prix du tabac. Les prix des paquets ont augmenté de 2 euros, soit une hausse de 25%. Il faut désormais débourser 10 euros pour acheter un paquet de Marlboro. Cela reste toutefois moins onéreux d’acheter des paquets en Belgique, tout comme en Italie. La grande botte vend les paquets aux alentours de 6 euros, deux fois moins qu’en France.

Au-delà de l’Espagne, de la Belgique et de l’Italie, les consommateurs hexagonaux se rendent aussi de plus en plus en Allemagne pour acheter des paquets à 7,50 euros. Les taxes qui augmentent régulièrement dans le pays devraient toutefois ralentir cette dynamique. Depuis janvier 2022, et jusqu’à janvier 2026, le prix du paquet connaît une hausse de 10 centimes annuelle. Le coût d’un paquet de Marlboro s’élève aujourd’hui à 8,20 euros par exemple.

En France, les marques les moins chères sont l’Elixyr red, Mademoiselle la bleue, Che Essentiel et l’Austin 1839 blue, avec un prix de 10,90 euros le paquet de 20 cigarettes.

Rappelons que les tarifs sont revus deux fois par an, le 1ᵉʳ mars et le 1ᵉʳ septembre. 2023 a dérogé à la règle, puisque les prix ont été revus en janvier et en mai. La fixation du prix de vente revient aux industriels, qui basent leur choix en fonction de l’évolution des taxes prélevées par l’État.